Mardi 28 mars Didier Sustrac

Didier Sustrac sera en concert avec la pianiste Kahina Ouali et le percussionniste Edmundo Carneiro.

 DIDIER SUSTRAC

C‘est à l’âge de 18 ans que Didier quitte sa ville natale de Grasse pour un grand périple en Amérique du sud. Ce sera le Brésil la source de son inspiration musicale qui lui permettra de conforter ses talents de composition, d’écriture, et apprendre la langue portugaise. De retour après deux années, il décide de s’installer à Paris et se prépare à produire son premier album.

Ce premier opus verra le jour quelques temps plus tard grâce à Alain Pewzner son futur réalisateur et Varda Kakon sa future productrice.

Ce sera, Zanzibar (Remark/Polygram)  en 1993, porté par un premier single à succès  «Tout seul les hommes » qui envahira les ondes.

Ces rythmes sud américains trouvent un écho dans la chanson francophone ainsi qu’au pays du soleil levant. Les airs de Bossa Nova résonnent pendant une quinzaine de représentations à l’Olympia à l’invitation de Smain.

Trois ans plus tard, Blues Indigo , son deuxième disque, lui permet de collaborer avec Chico Buarque sur le titre « Ça sert a quoi » créant une véritable alchimie entre la musique brésilienne, méditerranéenne et le blues.

Sur les pas de Pierre Barouh, un pont artistique entre le Brésil et la France se dresse à nouveau, de nombreux musiciens brésiliens comme Tupi Nago, Marcio Faraco, Regina Célia viennent enregistrer et partager la scène avec lui, sans oublier l’accordéoniste Daniel Mille pour quelques représentations, au café de la danse.

Toutes ces rencontres, donneront lieu à des collaborations artistiques jusqu’aux années 2000, comme la production de l’album de Marcio Faraco, l’écriture pour Maurane, Jane Fostin, Mattew Neill et la participation à l’enregistrement du live de Michel Fugain, Petite Fête Entre Amis

.Un troisième album, Chanteur d’Ascenseur , fera suite à ces collaborations en septembre 2000 et confortera définitivement Didier dans cette éternelle source d’inspiration qu’est la Bossa Nova.

Le moment est venu pour lui de retrouver le Brésil pour une tournée, et partager la scène avec ses amis brésiliens, Badi Assad, Chico Cesar et Duo Fel.

Riche de toutes ces rencontres, un quatrième album se dessine en 2004, Matière Première, d’où est extrait le single «Cogne» composé et écrit par Didier, en duo avec Claude Nougaro, un autre amoureux de la musique brésilienne.

Infatigable voyageur, Didier continu ses périples à travers l’hémisphère sud, malgré la naissance de ses deux filles.Des représentations à Sao Paulo, puis à Rio avec le chanteur brésilien Lénine. Ensuite à Madagascar pour un festival d’où sera tiré un reportage “Macadam Mada“, et la rencontre à Tananarive avec l’association Graines de Bitume, qui fera naître un projet de long métrage animé, aujourd’hui en cours de production.

Enfin le Brésil, encore et toujours, pour son cinquième album, Je chante un air, sur des arrangements de Lionel Gaget pour fanfare et percussions Carioca, co -realisé par Luiz Brazil, fidèle compagnon de Caetano Veloso.

Didier Sustrac, c‘est aussi l’écriture : -En 2007 un conte pour enfants, Chut le roi pourrait t’entendre , aux éditions Gautier-Languereau /Hachette récompensé par le prix de l’éducation enfantine.

-En 2009 le disque livre Mon grand livre des papas, aux éditions Thomas jeunesse

-En 2010 le conte, Le capitaine pff et le dragon rouge , Thomas jeunesse

A venir, pour le 2er trimestre 2017, une double actualité Ostende Bossa le nouvel album de Didier Sustrac accompagné des «remix »de Charles Schillings et de son roman Je hais les DJ’s

 

  KAHINA OUALI

commence la musique par le piano classique au conservatoire dès l’âge de 6 ans. Elle va au bout du cursus du CNR de Marseille et obtient son D.E.M à 17 ans. Elle s’intéresse au jazz et aux musiques latines -notamment à la musique brésilienne- et parfait sa formation en faisant un an de remise à niveau en harmonie et en écriture au conservatoire du 9e arrondissement de Paris (Conservatoire Lili et Nadia Boulanger). En parallèle de ses études, elle gagne sa vie en jouant en solo (piano-voix) dans les cafés-concerts parisiens. De rencontres en rencontres, elle collabore à différents projets, en tant que chanteuse ou pianiste (Jeff Ludovicus par exemple) et accompagne différents artistes ; Michel Fugain, Didier Sustrac, Nirman. 
 
 
 
 
 

 EDMUNDO CARNEIRO

a commencé sa carrière de musicien dans son pays, le Brésil, puis est venu s’installer en France en 1988.

Edmundo à joué avec un grand nombre d’artiste comme Jacques Higelin, Baden Powell, Ana de Hollanda, Rosinha de Valence, Seu Jorge, Monica Passos, Chucho Valdes, Johnny Clegg, Robin di Maggio, Betina B , Brad Scott, Ray Lema, Axel Bauer, Ali Farka Touré, Lou Marini, Klaus Mueller, Maria de Medeiros, il est en outre le percussionniste de Tania Maria.